Après la vidéo « Monstre-moi qui tu es« , dans le cadre de l’année de médiation sur la thématique « Monstre », revoici les drag Luigi & Moon, pour une nouvelle vidéo jeune public sur la question des discriminations! Moon & Luigi partent en investigation dans la rue et interpellent des passant-e-x-s* :« Qu’est-ce que vous pensez de mon style? »« Oseriez-vous vous looker comme moi? »Par ces simples questions, il s’agira de comprendre ce qui se joue derrière les regards dans l’espace public, les stigmates et les normes de paraître.De nouveau, un-e-x invité-e-x mystère est de la partie! * la lettre « x » est utilisée pour désigner les personnes qui ne se reconnaissent pas dans une identité binaire de genre homme/femme, ou préfèrent ne pas indiquer leur genre.Cf. Réponse sur InterrogeDes orthographes expérimentales utilisant la lettre « x » comme « noux » ou « styléxs » sont utilisées par et pour les personnes concernées. Elles restent fluides et sujettes à changement.
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Klaxons, talons, trams, conversations… À quoi ressemblent les bruits de la rue perçus par des personnes malentendantes ? Quel support peut apporter la technologie ? Saviez-vous qu’il existe des prothèses qui fonctionnent avec des ondes lumineuses? Durant l’été, le festival Spielact a invité des artistes, chercheur-euse-x-s et ingénieurs à un hackathon de trois jours à la Bibliothèque de la Cité sur ces sujets. Le but était d’imaginer une installation immersive qui sensibilise le public aux sons perçus par les personnes sourdes et malentendantes dans l’espace public. La table ronde présente les résultats de cet atelier afin de créer un dialogue avec le public et les professionnel-le-x-s. Spielact donne une attention particulière à ce que chaque projet soit constitué en majorité par des personnes concernées. La table ronde est interprétée en langue des signes française (LSF). Intervenant-exs : Sonia Schwerdtel : Architecte d’intérieur Noha El Sadawy. Médiatrice culturelle en langue des signes Fadhel El May : PhD Candidate à l’Institute for Auditory Neuroscience, Göttingen Laurent Novac : Ingénieur informatique et media designer. Modération: Laurence Difelix : Journaliste Interprètes :Sabine Chevalier, codeuse-interprète LPCAssociation des interprètes LSF indépendantes Pour aller plus loin : Participant-exs au hackathon : Sonia Schwerdtel est malentendante et diplômée de la HEAD en architecture d’intérieur. Elle a grandi dans le monde des entendants et a découvert le monde des sourds/malentendants en 2018 auquel elle se sent bien intégrée. Fadhel El May est diplômé de l’EPFL en Bioingénierie et est actuellement doctorant en Allemagne. Son sujet de recherche porte sur l’implant cochléaire. Lui-mêmeporteur d’un implant et utilisateur du langage parlé complété, il s’intéresse à la perception de l’audition et de la communication à travers les divers vécus de la surdité. Laura Spozio s’est formée en photographie, puis en arts visuels. Depuis 2018, elle travaille en tant que chercheuse HES, et intègre, plus récemment, la commission art public du FMAC. Son travail plastique s’articule dans l’intervalle d’une pratique de vidéo expérimentale, l’exercice d’actions discrètes dans l’espace public, et la réalisation d’installations performatives. Bastien David est doctorant. Sa réflexion porte sur la place des personnages virtuels dans la société. Il s’intéresse à l’histoire et la culture sourde à la langue des signes dans le cadre de ses recherches. Laurent Novac artiste et ingénieur, membre du studio Genevois z1, studiod’art contemporain actif dans la création de performances et d’installations. Il est aussi professeur invité au sein du département master Média Design de la HEAD. Nabil El May est diplômé de l’École Hôtelière de Lausanne et travaille dans le domaine de l’hôtellerie. Sourd et porteur d’un implant cochléaire il a grandi dans le monde des entendants et utilise la lecture labiale comme outil de communication. Bastien David est doctorant. Sa réflexion porte sur la place des personnages virtuels dans la société. Il s’intéresse à l’histoire et la culture sourde et s’intéresse à la langue des signes dans le cadre de ses recherches. Alexandre Koo est diplômé EPFL en informatique. Spécialisé dans le Product Management et la création de produits digitaux, il s’est intéressé à l’application de la technologie dans la démarche de sensibilisation à une thématique sociétale. Avec la participation de Noha El Sadawy, médiatrice culturelle en langue des signes et Sabine Chevalier, codeuse-interprète en LPC
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Une courte histoire des roues qui tournaient dans l’Arve Une capsule vidéo des Bibliothèques municipales, réalisée à l’occasion de l’événement « Les céréales, leur culture, nos cultures – Le Mois du goût aux Minoteries » (14-18 septembre 2021)
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Ces voisins inconnus Dogs in Untended Fields / Chiens dans des champs en friche – Rencontre avec Daniel Pantano et Eva Antonnikov « Clearly. Nothing much is happening ». Ainsi débute le poème « Late December » de Daniele Pantano, auteur de Suisse alémanique qui écrit en anglais. Une fois n’est pas coutume, le cycle de lectures « Ces voisins inconnus » met la cinquième langue de Suisse à l’honneur en recevant Daniele Pantano et sa traductrice Eva Antonnikov. Ils présenteront conjointement le recueil Dogs in Untended Fields / Chiens dans des champs en friche, paru en édition bilingue en 2020 aux Éditions d’en bas. Les poèmes de Pantano, et leur pendant français d’Antonnikov, sont profondément ancrés dans le monde contemporain. Ils nous entraînent avec intensité dans les méandres de la mélancolie, de la mort et des regrets, sans se départir d’un certain humour, puisé dans le quotidien : « Je prépare un plat à partir de rien. Mon père dit que je sale toujours trop. » (« Axiologie du goût ») Rencontre animée par Marie Fleury Wullschleger Daniele Pantano est né en 1976 à Langenthal. Il a étudié la philosophie, l’écriture littéraire et l’anglais à l’University of South Florida, où il a ensuite enseigné. À partir de 2008, il a dirigé le programme d’écriture créative à Edge Hill University en Angleterre, où il a été professeur extraordinaire de poésie et de traduction littéraire. Il enseigne actuellement l’écriture littéraire à l’Université de Lincoln. Il a publié de nombreux recueils de poésie et traduit des ouvrages de l’allemand en anglais (Walser, Trakl). Eva Antonnikov est née à Zurich en 1958. Elle vit depuis 1980 à Lausanne, où elle a obtenu une licence ès lettres en 1991 (russe, espagnol, français). Elle traduit de l’anglais (Charles Reznikoff), de l’allemand (Else Lasker-Schüler, Thilo Krause) et du russe (Daniil Harms). Ces voisins inconnus : Une manifestation de la Literaturhaus de Zurich en partenariat avec le Centre de Traduction Littéraire de Lausanne (CTL), Bibliomedia Lausanne et la Bibliothèque de la Cité à Genève. Avec le soutien de la Fondation Oertli.
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Blossom Monroe est un duo qui est né de la rencontre spontanée de deux univers, qui a pour seul but de rendre hommage à la joie, à nos amours de jeunesse, à nos origines. La majorité des chansons de notre répertoire proviennent du registre traditionnel et de la pop de l’Albanie communiste. La musique, au-delà de la politique, exprime sa résistance et célèbre l’élan vital d’un peuple, de sa culture et de leurs origines communes. Une chanson menant à une autre, les horizons du duo se sont élargis vers toute la région balkanique, l’Italie, la Grèce… De façon universelle la musique chante à la vie et c’est ce que nous souhaitons transmettre à travers notre duo : l’allégresse, le voyage, un moment suspendu dans le temps, un cocktail d’amour… Avec le duo Blossom Monroe, Erida Bega et Vanessa Beck-Hurst
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Avec Emiliano Gonzalez Toro, ténor; avec Vincent Flückiger, luth; avec Mathilde Etienne Le ténor Emiliano Gonzalez Toro parle de son métier de chanteur «baroque» en expliquant les spécificités de ce répertoire à travers un voyage en Europe, de Monteverdi jusqu’à Bach et Rameau. Ayant consacré son ensemble I Gemelli à la musique italienne (et plus particulièrement à la naissance de l’opéra, à l’aube du XVIIe siècle) Emiliano connaît aussi parfaitement les musiques française et allemande, ayant chanté de la musique sacrée aussi bien que du drame lyrique. Le « baryténor » genevois parlera notamment de sa tessiture particulière, de genres musicaux, de déclamation, et d’ornementation.
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À voir dans les rues et/ou en ligne sur hypercity.ch « Lisez-moi… » Ces mots soufflés par des panneaux accrochés à des arbres invitent à plonger dans les histoires qui remplissent nos rues et qui font les identités singulières de notre ville. Pour écouter ces récits, tissés entre la préhistoire et le futur, on saisira avec son smartphone les codes QR suspendus dans les branchages et on glissera ses écouteurs dans ses oreilles. Des voix de comédiennes donnent vie, d’arbre en arbre, à ce fourmillement d’histoire(s), d’imaginaire et de vécu. Après la balade, on prolongera l’immersion en explorant les ramifications de chaque parcours vers des livres, films et morceaux de musique connectés à des points particuliers du territoire urbain, ainsi que vers des contenus en ligne et vers des rendez-vous de la programmation culturelle « Fenêtre sur rue » des Bibliothèques municipales. La ville autour des 7 succursales des bibliothèques se présente ainsi comme une page remplie d’hyperliens, sur lesquels on appuie pour naviguer, en immersion, entre vingt-mille récits sous les rues. Les 7 parcours-récits sont mis en ligne et dans l’espace public autour des 7 succursales des Bibliothèques municipales aux dates suivantes:– Cité/Rues Basses: vendredi 5 février 2021– Jonction: mardi 16 mars 2021– Pâquis: samedi 17 avril– Eaux-Vives: dimanche 9 mai 2021– Minoteries/Plainpalais/Bout-du-Monde, Saint-Jean, Servette/Cornavin: septembre-novembre 2021
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Écriture, codes et idéaux…Atelier 7-12 ans, 15h-17h en présentiel à l’Espace le 4e, Bibliothèque de la CitéSur inscription : https://bmgeneve.agenda.ch/ Saviez-vous que l’on pouvait facilement changer le contenu de n’importe quelle page web? Cet atelier permettra aux enfants de comprendre comment elles sont construites. Et si on en profitait pour que la politique soit faite par les enfants, sur internet? En hackant – tout à fait légalement – le site internet de la confédération pour réécrire son code source, nous y inscrirons ensemble les lois imaginées par les enfants. En prenant le temps de discuter ensemble, nous repartirons de zéro et les laisserons revendiquer une nouvelle société possible : quelles règles réinventer pour la vie collective? Ces supers idées seront exposées dans les réseaux des BM afin qu’elles se propagent. Une fois que la constitution aura été hackée et réécrite sur les sites officiels, le collectif anthropie invitera la confédération à prendre en compte la société possible imaginée par les enfants. Voir aussi, avec le collectif anthropie : Table ronde le mercredi 5 mai à 19h : « Comment militer quand il n’y a plus de rue?Atelier adultes le samedi 8 mai à 15h : « Bugs et glitchs contre GAFAM » Retours d’atelier :
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Avec la crise sanitaire actuelle, les luttes sociales et politiques se sont aussi confinées, puis réinstallées dans des territoires virtuels encore plus contrôlés que l’espace public. Alors, comment se retrouver, se soutenir, se rendre visible, militer quand il n’y a plus de rue? La thématique annuelle “Fenêtre sur rue” est l’occasion de regarder par d’autres fenêtres de visibilité et d’organisation militantes en ligne. En présence d’une activiste expérimentée qui n’a pas cessé de lutter pendant le confinement, d’un chercheur travaillant sur les combats numériques et d’un collectif d’artivistes explorant les croisements de l’art, du numérique et du politique, cette table ronde se veut un moment d’échange libre autour de la question. Elle abordera les enjeux auxquels se sont vus confrontés les collectifs activistes de terrain, mais aussi les modes d’actions et les stratégies natives du cyberespace qu’on appelle généralement hacktivismes. Comment s’organiser soudainement en ligne quand on n’a pas l’habitude? Peut-on attaquer la surveillance numérique de l’intérieur? Le militantisme en ligne est-il plus inclusif? Y’a-t-il des liens entre espaces physiques et numériques comme lieux de revendication? Quels sont leurs enjeux de pouvoir et de régulation? Avec :émilie Ferreira, militante féministe et antiraciste engagée pour la souveraineté alimentaire et interprète de conférenceAurélien Maignant, Doctorant en littérature moderne à l’Unil, en politique des expressions digitales et mediactivismesCollectif Anthropie, Collectif d’écriture intéressé par le hack et l’artivisme Modération :Jonas Hauert, Libraire à la librairie La Dispersion La tenue de cette table ronde sera adaptée aux mesures sanitaires en vigueur, toutes les informations vous seront envoyées par mail. Voir aussi, avec le collectif anthropie : Atelier jeune public le mercredi 5 mai à 15h : « Pffff… Mais qui lit ces lois? »Atelier adultes le samedi 8 mai à 15h : « Bugs et glitchs contre GAFAM »
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15h-17h en présentiel à l’Espace le 4e, Bibliothèque de la CitéSur inscription : https://bmgeneve.agenda.ch/ L’espace des réseaux en ligne, ou cyberespace, dans lequel nous passons une partie de nos vies, n’est pas neutre. Il est structuré par des intérêts économiques et politiques, qui régulent nos trajectoires, nos communications et organisent notre attention et nos connaissances. Comment se réapproprier les données? Comment exploiter leur potentiel esthétique et politique? Dans cet atelier, vous explorerez les méthodes du glitch art, qui permettent de produire des objets visuels étranges à partir d’un détournement de données, ainsi que différentes possibilités d’activisme numérique… En commençant par apprendre à corrompre le code source d’images ou de vidéos, on en viendra organiquement à réfléchir sur des formes de désobéissance civile en ligne. Comment pirater sans pirater, simplement en le faisant croire? Comment réécrire des sites internet, en écriture inclusive par exemple? Peut-on faire saturer les serveurs d’une entreprise? Peut-on organiser une manifestation de robots sur twitter? Pas de compétence pré-requise pour participerAvec le collectif Anthropie *GAFAM : Google Amazon Facebook Apple Microsoft Voir aussi, avec le collectif anthropie : Atelier jeune public le mercredi 5 mai à 15h : « Pffff… Mais qui lit ces lois? »Table ronde le mercredi 5 mai à 19h : « Comment militer quand il n’y a plus de rue?« Retours d’ateliers : Quelques images « glitchées » pendant l’atelier :
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