Cette rencontre, initialement programmée pendant la Semaine d’Action contre le Racisme, a été repoussée au 12 mai pour pouvoir se dérouler en présentiel. Inscriptions sur : https://bmgeneve.agenda.ch/ Comment parler de discriminations à travers un jeu vidéo? Comment on représente des trajectoires de vie réelles dans un univers fictionnel? Le jeu vidéo Bužanglo s’est penché sur l’une des populations les plus discriminées en Europe, les personnes Roms. Le projet a rassemblé une équipe pluridisciplinaire composée d’enseignant-e-s, sociologues, game designers, graphistes, développeurs, photographe et personnes directement concernées par ces discriminations. Derrière ce jeu vidéo narratif en point & click, il y a 13 parcours de vie, 13 personnes réelles. Cette rencontre vous propose de passer du réel à la fiction puis de la fiction au réel. Pour plus d’informations et télécharger gratuitement le jeu : www.buzanglo.org/
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Des lectures anti-racistes étaient prévues samedi 20 et dimanche 28 mars à 10h15. Elena Gilardoni, médiatrice à la Bibliothèque de la Cité, ne pouvant accueillir les enfants, elle vous propose de découvrir ici le site de Mistikrak. « Mistikrak! » est un site qui propose et critique des livres jeunesse ayant au moins un personnage noir ou métissé de descendance africaine et/ou caribéenne. Dans la tradition orale de plusieurs pays créoles, les conteurs débutent leurs histoires par «yé krik», une expression qui sert surtout à s’assurer de la participation et de l’attention du public. Ce dernier devra d’ailleurs répondre par un «yé krak!» enthousiaste pour démontrer qu’il est prêt et disposé à écouter le conte. Tout au long de sa narration, le conteur peut lancer de temps en temps, lors de moments clés du récit, diverses variations de cette expression: «yé mistikrik?», «krik?», «mistikrik?» auxquelles le public devra répondre, vous l’aurez deviné, soit «yé mistikrak!», «krak!», ou encore «mistikrak». Le nom de ce blog traitant de diversité raciale en littérature jeunesse est donc un clin d’oeil à ces traditions créoles. Plus d’informations sur la page Facebook Mistikrak Lectures Jeunesse ou sur leur site web.Découvrez aussi la bibliographie que Mistikrak a fait en collaboration avec le site Ricochet.Enfin, retrouvez les livres tout près de chez vous, dans le catalogue en ligne des Bibliothèques Municipales
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La table ronde sera diffusée en direct sur la page Facebook Egalité et diversité dans la Ville et sur la page Live Streaming. La présence de symboles patriarcaux et coloniaux, mais aussi le manque de représentativité des femmes, des personnes racisées et LGBTIQ+ dans l’espace public suscitent actuellement de vifs débats. Les noms de rues, les statues, les bustes, les monuments: que nous enseignent-ils du passé et du présent? Qui est représenté-e dans l’espace public et comment? Qui est glorifié-e et célébré-e et pourquoi? Qui reste invisible? Bien que la Suisse n’ait pas possédé de colonies, ses liens avec l’entreprise coloniale et esclavagiste sont de plus en plus questionnés aujourd’hui. Un certain nombre de lieux et de monuments à Genève rendent hommage à des personnalités ayant participé à la diffusion de l’idéologie coloniale et de la pensée raciale. La présence de tels personnages dans l’espace public provoque actuellement des réactions controversées et soulève un nombre important de questions qui touchent à la mémoire collective. Quelles approches et quelles actions pouvons-nous envisager pour répondre à cette problématique? Qu’en est-il de la représentation des personnes noires dans l’espace public? Intervenant-e-s: Mohamed Mahmoud Mohamedou, professeur d’histoire internationale à l’Institut des hautes études internationales et du développement de Genève (IHEID) Noémi Michel, maître-assistante en théories politiques à l’Université de Genève, co-fondatrice et coordinatrice du groupe de recherche PostCit Nesrine Ghulam, membre de association l’Escouade à l’origine du projet de féminisation des noms de rues 100Elles* Jeanne Gillard, membre du collectif Rosa Brux et des Archives contestataires ayant participé à la réalisation de l’exposition «Nous, saisonniers, saisonnières…» Modération: Laurence Difélix, journaliste et productrice à la RTS Pourquoi « partie II »? La Semaine de l’égalité et la Semaine contre le racisme en Ville de Genève proposent en 2021 plusieurs événements invitant le public à réfléchir aux enjeux de genre et de racisme autour des représentations symboliques et mémorielles dans l’espace public. À travers plusieurs tables rondes c’est une question politique qui sera posée: qui la collectivité souhaite-t-elle célébrer dans les rues de ses villes? A qui la communauté choisit-elle de rendre hommage? Qui choisit et quelles sont les règles? Pour (re)voir la première partie, proposée dans le cadre de la Semaine de l’égalité : https://vimeo.com/518587951
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La table ronde sera diffusée en direct sur la page Facebook Egalité et diversité dans la Ville et sur la page Live Streaming Comment des scientifiques genevois et romands ont-ils participé à élaborer des théories de l’inégalité raciale? Comment leur place dans notre mémoire publique a-t-elle été mise en question au fil des dernières années? Par quel travail tourne-t-on aujourd’hui cette page, en ajoutant de nouveaux chapitres à notre histoire? Intervenant-e-s: Juliet Fall, professeure au Département de géographie et environnement de l’Université de Genève, auteure d’une lettre ouverte à Carl Vogt en forme de bande dessinée Ruth Noemi, afroféministe, membre du collectif lausannois Safer Spaces – Bachelor en sciences humaines de l’Université de Neuchâtel (sociologie & sciences de l’information et la communication), en Master de journalisme à l’Université Libre de Bruxelles Shalanda Philip, membre du collectif pour une réflexion décoloniale à l’origine de la pétition pour déboulonner le buste Carl Vogt et rebaptiser le bâtiment Uni Carl Vogt – en Master de socio-économie à l’Université de Genève Aline Zuber, diplômée d’Histoire internationale au Graduate Institute of International and Development Studies (IHEID) avec un mémoire de Master sur Carl Vogt et d’autres figures suisses du «racisme scientifique» Modération: Nic Ulmi, médiateur culturel aux Bibliothèques municipales, journaliste et historien Organisation: Bibliothèques Municipales de la Ville de Genève en collaboration avec le Service Agenda 21 – Ville durable. Cette table ronde s’inscrit dans la continuité de la série d’évènements «Rues, monuments, statues… Qui veut-on célébrer dans nos villes?». La première partie de ce volet a eu lieu durant la Semaine de l’égalité. La deuxième partie a lieu le lundi 22 mars.
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L’écrivain croate de Bosnie Velibor Čolić, auteur de «Manuel d’exil» et du «Livre des départs» (Gallimard, 2016 et 2020) présentera la meilleure façon de réussir (ou pas) son exil en 35 leçons. Ayant déserté l’armée bosniaque, le narrateur de Manuel d’exil se retrouve seul et sans argent dans un foyer d’accueil en France. Dans une langue pleine de fantaisie et d’humour, Velibor Čolić décrit sans apitoiement, avec une ironie féroce et tendre, la condition des réfugié-e-s. La rencontre sera animée par Julien Rapp, journaliste et peut être suivie en direct sur la page Facebook des Bibliothèques Municipales , avec la possibilité de laisser des commentaires.
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