Parc de l’Ariana, 1884 – «Il se considérait un peu comme Apollon qui fait danser des Muses»
D’où ce bâtiment étrange – mi-cathédrale, mi-palazzo, 100% d’inspiration italienne – tire-t-il son existence? Qui l’a rêvé, voulu, bâti, et pourquoi?
Les réponses de Sabine Lorenz, historienne et médiatrice culturelle au Musée Ariana…
– Qui est ce Gustave Revilliod qui aménage le parc, bâtit le musée en 1884 et lègue le tout à la Ville de Genève à sa mort en 1890? Quel est son moteur? Et d’où vient la fortune qui lui permet tout cela?
– Gustave appelle son musée «Ariana». Le musée est-il un monument à sa mère, Ariane?
– On peine à l’imaginer aujourd’hui, mais à l’époque de Gustave, et jusqu’à l’installation de la Société des Nations, on atteignait le musée et le parc par le lac…
– Le musée privé de Gustave Revilliod avait-il un rayonnement international?
– Ce palais, qui en a pourtant tout l’air, n’a-t-il donc jamais été un lieu de résidence?
Bibliographie:
Véronique Palfi, «Varembé et l’Ariana au temps de Gustave Revilliod», dans Gustave Revilliod (1817-1890), un homme ouvert au monde, sous la direction de Danielle Buyssens, Isabelle Naef Galuba et Barbara Roth Lochner, Genève, Musée Ariana/Milan, 5 Continents Editions, 2018
=> Ouvrage disponible dans le catalogue des Bibliothèques municipales